(1688) 1 - Jaber Ibn Abdallah Al-Ansari a rapporté: «Nous quittâmes avec l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) pour l'expédition de «Bani Anmar». J'étais à l'ombre d'un arbre, et voyant l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) (Sur lui la grâce et la paix d'Alla
Q : Que doit faire un homme qui ordonne aux membres de sa famille d’accomplir la prière, mais ceux-ci ne veulent rien entendre ?
Doit-il continuer à vivre avec eux sous le même toit et les côtoyer, ou doit-il quitter le foyer familial ?
R : Si les membres de sa famille ne prient jamais, ce sont des mécréants, des renégats, qui sont sortis de l’islam, et il ne lui est donc pas permis de vivre avec e
Q : Les terres destinées à être vendues ou achetées sont-elles concernées par la Zakât ?
R : La Zakât est obligatoire sur les terres acquises dans un but de vente ou d’achat, car elles font partie des marchandises destinées au commerce (‘Urûdh Tijâriyya), comme l’indiquent le sens général des textes religieux du Coran et de la Sunna qui font de la Zakât une obligation, comme le verset :
Q : Certaines personnes s’en prennent aux jeunes du réveil islamique (as-Sahwa2) et prétendent qu’ils sont extrémistes et durs. Quelles remarques pouvez-vous apporter ?
R : Il est un devoir d’encourager les jeunes à faire le bien et de reconnaître le bien qu’il y a dans leurs activités qui vont dans ce sens, tout en leur conseillant la douceur, la sagesse et la retenue, car les jeunes - et les moins jeunes - ont parfois une motivation excessive, et cela les amène à avoir des réactions qu’ils ne devraient pas avoir.
Notre devoir est donc d’appeler le jeune et le moins jeune, à s’assurer du bien-fondé de ce qu’il dit et à rechercher la vérité et à viser juste dans toutes leurs actions afin qu’elles soient efficaces. En effet, au temps du Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, un homme vit quelqu’un commettre des actes blâmables et son excès de motivation pour Allah le poussa à dire au pêcheur :
« Je jure par Allah qu’Il ne te pardonnera jamais ! » Allah dit alors : « Qui se permet de dire que Je ne pardonnerai jamais à untel ? Eh bien, Je lui ai pardonné et J’ai rendu tes actions vaines. »1
Et ceci s’est produit car la raison était que cette personne avait transgressé les limites fixées par la religion et avait affirmé qu’Allah ne pardonnerait jamais à l’auteu
Q : Mon père a marié ma demi-sœur, qui avait alors vingt-et-un ans, avec un homme qu’elle ne désirait pas et sans même lui demander son avis. Les témoins ont faussement témoigné lors de l’établissement de l’acte qu’elle acceptait le mariage. Sa mère a signé l’acte de mariage à sa place.
C’est ainsi que le mariage, qu’elle refuse jusqu’à ce jour, s’est déroulé. Quel est l’avis juridique sur un tel acte et sur le témoignage des témoins ?
R : Si votre sœur ne s’était jamais mariée auparavant, et que son père l’a obligée à se marier avec cet homme, alors certains savants pensent que ce mariage est valable.
Ils pensent en effet, qu’un père a le droit d’obliger sa fille à se marier avec un homme qu’elle ne désire pas si celui-ci présente les qualités requises pour le mariage.
Cependant, l’avis le plus correct dans cette affaire est qu’il n’est permis ni au père, ni à personne d’autre d’obliger une femme à épouser un homme qu’elle ne désire pas, quand bien même celui-ci aurait des tas de qualités. Le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, a dit à cet égard :
« On ne marie la femme vierge qu’après l’avoir consultée. »[1]
Ce hadith est général et englobe tous les tuteurs de la femme. On trouve aussi dans le recueil de hadiths authentiques de Muslim le hadith :
« Le père doit consulter sa fille vierge (au sujet de son mariage). »[2]
Le fait d'envoyer un Coran dans un pays de non-musulmans
Le fait d'envoyer un Coran dans un pays de non-musulmans.
Q : Je suis responsable de la poste d’Al-Muwâssim[1], ville dans laquelle il y a notamment des étrangers qui viennent parfois avec des enveloppes dans lesquelles il y a un Coran de taille moyenne et veulent les envoyer dans des pays non arabes dont la majorité ne sont pas musulmans.
Est-il donc permis d’envoyer le Noble Coran dans ces pays en sachant qu’Al-Bukhârî a rapporté selon Ibn ‘Umar, qu’Allah les agrée, que le Messager d’Allah a interdit d’emporter le Coran dans un pays ennemi.
R : La louange revient à Allah Seul. Qu’Allah prie et salue sur Son envoyé, sa famille et ses Compagnons auprès des anges.
Si ce Coran est destiné à un musulman, alors il n’y a rien qui l’empêche, que le pays soit arabe ou non, que ses habitants soient musulmans ou non, car dans ce cas, les mains des non-musulmans ne l’atteignent pas puisqu’il ne leur est pas envoyé et qu’il ne court aucun danger (d’être négligé).
Mais si le pays dans lequel se trouve le musulman destinataire est un pays ennemi ou si l’on craint que les non-musulmans (Kuffâr) prennent le Coran des mains du destinataire ou du facteur, dans ce cas, il n’est pas autorisé de le lui envoyer, en vertu du hadith authentique cité dans la question.
Qu’Allah nous accorde le succès, prie et salue sur notre Prophète Muhammad, sa famille et ses Compagnons.
Allah, qu'Il soit Exalté, dit: « Les croyants et les croyantes sont alliés les uns des autres. Ils commandent le convenable, interdisent le blâmable accomplissent la Salât, acquittent la Zakât et obéissent à Allah et à Son messager. Voilà ceux auxquels Allah fera miséricorde, car Allah est Puissant et Sage.» (At-Tawbah 71)
L'explication du verset :
Ce verset contient un certain nombre des qualifications de Ses serviteurs, hommes et femmes, telles que :
Certains sont alliés les uns des autres, dans la religion, l'amour, l'appartenance, et la victoire.
Ils commandent le convenable, c'est un nom désignant tout ce qui est connu comme beau parmi les dogmes, les bonnes œuvres, et les mœurs nobles. Ils commencent par eux-mêmes.
Ils interdisent le blâmable qui est tout ce qui contrarient le convenable comme les fausses dogmes, les mauvaises œuvres, et les mœurs viles.
Ils accomplissent la Salât avec humilité, en respectant les conditions, les piliers, et les actes surérogatoires.
Ils s'acquittent de la Zakât de leurs biens de bon gré.
Ils obéissent toujours à Allah et à Son messager.
Le verset montre que ceux-ci sont des gens auxquels Allah fera miséricorde, et Il les couvrira d'obligeance.
Allah est, certes, Puissant et Sage, autrement dit, Il est Puissant et Dominateur Suprême et il est en même temps Sage, malgré Sa force.
Q : Est-il permis pour la femme de travailler dans les bureaux du Ministère des Affaires Religieuses ?
R : Le travail de la femme dans des bureaux se situe forcément dans l’un des deux cas suivants :
Le premier cas : les bureaux sont exclusivement réservés aux femmes. C’est l’exemple de ceux chargés de l’orientation des écoles des filles ou les endroits similaires, et où il n’y a que des femmes qui rentrent. Le travail dans un tel bureau est permis.
Le deuxième cas : Dans le bureau, les hommes se mêlent aux femmes. Alors, il n’est pas permis à la femme d’avoir un travail où l’homme est son collègue, dans un même endroit, en raison de la séduction que peut engendrer une telle mixité.
En effet, le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, a mis en garde sa communauté contre la séduction des femmes. Il a informé qu’il ne laissera pas après lui d’épreuve plus grande pour les hommes que celle de la séduction des femmes. Même dans les endroits d’adoration, le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, a incité à l’éloignement de la femme de l’homme quand il a dit :
« La meilleure rangée des femmes est la dernière et la plus mauvaise est la première. »
En effet, la première rangée est la plus proche des hommes, c’est pour cela qu’elle est la plus mauvaise ; la dernière est la meilleure en raison de son éloignemen