Tweet Box

Apprendre l'Islam

 

 NouveauxMusulmans.com

 

nmu

 

 

 

Scroll

 




L'alliance et le desaveu ainsi que ses règles - cheikh al Albani

Link


Au nom d’Allah l’Infiniment Miséricordieux, le Très Miséricordieux

La bonne parole est comme un bel arbre...
Ibn al-Qayyim al-Jawziyyah - rahimahullah

Allah dit :

« N’as-tu pas vu comment Allah propose en exemple une bonne parole semblable à un bel arbre dont les racines sont fermes et les branches s’élancent dans le ciel ? 25. Il donne à tout instant ses fruits, par la grâce de son Seigneur. Allah propose ces exemples aux gens afin qu’ils se souviennent. »

Allah Y a comparé la bonne parole à un bel arbre. En effet, la bonne parole engendre les bonnes œuvres, comme le bel arbre produit de beaux fruits bénéfiques. Cette explication ressort des dires de la majorité des exégètes du Coran qui disent que la bonne parole est l’attestation de Foi qu’il n’y a de divinité [digne d’adoration] qu’Allah. Cette attestation engendre toutes les bonnes œuvres, visibles ou cachées. Et toute bonne œuvre qui procure l’agrément d’Allah Y est le fruit de cette bonne parole.


 




L'alliance et le desaveu ainsi que ses règles - cheikh al Albani

Link


Au nom d’Allah l’Infiniment Miséricordieux, le Très Miséricordieux

La bonne parole est comme un bel arbre...
Ibn al-Qayyim al-Jawziyyah - rahimahullah

Allah dit :

« N’as-tu pas vu comment Allah propose en exemple une bonne parole semblable à un bel arbre dont les racines sont fermes et les branches s’élancent dans le ciel ? 25. Il donne à tout instant ses fruits, par la grâce de son Seigneur. Allah propose ces exemples aux gens afin qu’ils se souviennent. »

Allah Y a comparé la bonne parole à un bel arbre. En effet, la bonne parole engendre les bonnes œuvres, comme le bel arbre produit de beaux fruits bénéfiques. Cette explication ressort des dires de la majorité des exégètes du Coran qui disent que la bonne parole est l’attestation de Foi qu’il n’y a de divinité [digne d’adoration] qu’Allah. Cette attestation engendre toutes les bonnes œuvres, visibles ou cachées. Et toute bonne œuvre qui procure l’agrément d’Allah Y est le fruit de cette bonne parole.


 




L'alliance et le desaveu ainsi que ses règles - cheikh al Albani

Link


Au nom d’Allah l’Infiniment Miséricordieux, le Très Miséricordieux

La bonne parole est comme un bel arbre...
Ibn al-Qayyim al-Jawziyyah - rahimahullah

Allah dit :

« N’as-tu pas vu comment Allah propose en exemple une bonne parole semblable à un bel arbre dont les racines sont fermes et les branches s’élancent dans le ciel ? 25. Il donne à tout instant ses fruits, par la grâce de son Seigneur. Allah propose ces exemples aux gens afin qu’ils se souviennent. »

Allah Y a comparé la bonne parole à un bel arbre. En effet, la bonne parole engendre les bonnes œuvres, comme le bel arbre produit de beaux fruits bénéfiques. Cette explication ressort des dires de la majorité des exégètes du Coran qui disent que la bonne parole est l’attestation de Foi qu’il n’y a de divinité [digne d’adoration] qu’Allah. Cette attestation engendre toutes les bonnes œuvres, visibles ou cachées. Et toute bonne œuvre qui procure l’agrément d’Allah Y est le fruit de cette bonne parole.


 




L'alliance et le desaveu ainsi que ses règles - cheikh al Albani

Link


Au nom d’Allah l’Infiniment Miséricordieux, le Très Miséricordieux

La bonne parole est comme un bel arbre...
Ibn al-Qayyim al-Jawziyyah - rahimahullah

Allah dit :

« N’as-tu pas vu comment Allah propose en exemple une bonne parole semblable à un bel arbre dont les racines sont fermes et les branches s’élancent dans le ciel ? 25. Il donne à tout instant ses fruits, par la grâce de son Seigneur. Allah propose ces exemples aux gens afin qu’ils se souviennent. »

Allah Y a comparé la bonne parole à un bel arbre. En effet, la bonne parole engendre les bonnes œuvres, comme le bel arbre produit de beaux fruits bénéfiques. Cette explication ressort des dires de la majorité des exégètes du Coran qui disent que la bonne parole est l’attestation de Foi qu’il n’y a de divinité [digne d’adoration] qu’Allah. Cette attestation engendre toutes les bonnes œuvres, visibles ou cachées. Et toute bonne œuvre qui procure l’agrément d’Allah Y est le fruit de cette bonne parole.


 




L'alliance et le desaveu ainsi que ses règles - cheikh al Albani

Link


Au nom d’Allah l’Infiniment Miséricordieux, le Très Miséricordieux

La bonne parole est comme un bel arbre...
Ibn al-Qayyim al-Jawziyyah - rahimahullah

Allah dit :

« N’as-tu pas vu comment Allah propose en exemple une bonne parole semblable à un bel arbre dont les racines sont fermes et les branches s’élancent dans le ciel ? 25. Il donne à tout instant ses fruits, par la grâce de son Seigneur. Allah propose ces exemples aux gens afin qu’ils se souviennent. »

Allah Y a comparé la bonne parole à un bel arbre. En effet, la bonne parole engendre les bonnes œuvres, comme le bel arbre produit de beaux fruits bénéfiques. Cette explication ressort des dires de la majorité des exégètes du Coran qui disent que la bonne parole est l’attestation de Foi qu’il n’y a de divinité [digne d’adoration] qu’Allah. Cette attestation engendre toutes les bonnes œuvres, visibles ou cachées. Et toute bonne œuvre qui procure l’agrément d’Allah Y est le fruit de cette bonne parole.


 




L'alliance et le desaveu ainsi que ses règles - cheikh al Albani

Link


Au nom d’Allah l’Infiniment Miséricordieux, le Très Miséricordieux

La bonne parole est comme un bel arbre...
Ibn al-Qayyim al-Jawziyyah - rahimahullah

Allah dit :

« N’as-tu pas vu comment Allah propose en exemple une bonne parole semblable à un bel arbre dont les racines sont fermes et les branches s’élancent dans le ciel ? 25. Il donne à tout instant ses fruits, par la grâce de son Seigneur. Allah propose ces exemples aux gens afin qu’ils se souviennent. »

Allah Y a comparé la bonne parole à un bel arbre. En effet, la bonne parole engendre les bonnes œuvres, comme le bel arbre produit de beaux fruits bénéfiques. Cette explication ressort des dires de la majorité des exégètes du Coran qui disent que la bonne parole est l’attestation de Foi qu’il n’y a de divinité [digne d’adoration] qu’Allah. Cette attestation engendre toutes les bonnes œuvres, visibles ou cachées. Et toute bonne œuvre qui procure l’agrément d’Allah Y est le fruit de cette bonne parole.


 




L'alliance et le desaveu ainsi que ses règles - cheikh al Albani

Link


Au nom d’Allah l’Infiniment Miséricordieux, le Très Miséricordieux

La bonne parole est comme un bel arbre...
Ibn al-Qayyim al-Jawziyyah - rahimahullah

Allah dit :

« N’as-tu pas vu comment Allah propose en exemple une bonne parole semblable à un bel arbre dont les racines sont fermes et les branches s’élancent dans le ciel ? 25. Il donne à tout instant ses fruits, par la grâce de son Seigneur. Allah propose ces exemples aux gens afin qu’ils se souviennent. »

Allah Y a comparé la bonne parole à un bel arbre. En effet, la bonne parole engendre les bonnes œuvres, comme le bel arbre produit de beaux fruits bénéfiques. Cette explication ressort des dires de la majorité des exégètes du Coran qui disent que la bonne parole est l’attestation de Foi qu’il n’y a de divinité [digne d’adoration] qu’Allah. Cette attestation engendre toutes les bonnes œuvres, visibles ou cachées. Et toute bonne œuvre qui procure l’agrément d’Allah Y est le fruit de cette bonne parole.


 




L'alliance et le desaveu ainsi que ses règles - cheikh al Albani

Link


Au nom d’Allah l’Infiniment Miséricordieux, le Très Miséricordieux

La bonne parole est comme un bel arbre...
Ibn al-Qayyim al-Jawziyyah - rahimahullah

Allah dit :

« N’as-tu pas vu comment Allah propose en exemple une bonne parole semblable à un bel arbre dont les racines sont fermes et les branches s’élancent dans le ciel ? 25. Il donne à tout instant ses fruits, par la grâce de son Seigneur. Allah propose ces exemples aux gens afin qu’ils se souviennent. »

Allah Y a comparé la bonne parole à un bel arbre. En effet, la bonne parole engendre les bonnes œuvres, comme le bel arbre produit de beaux fruits bénéfiques. Cette explication ressort des dires de la majorité des exégètes du Coran qui disent que la bonne parole est l’attestation de Foi qu’il n’y a de divinité [digne d’adoration] qu’Allah. Cette attestation engendre toutes les bonnes œuvres, visibles ou cachées. Et toute bonne œuvre qui procure l’agrément d’Allah Y est le fruit de cette bonne parole.


Verset de Coran

37 182 et louange à Allah, Seigneur de l´univers !

Haadith Aleatoire

 

Anas   a dit :
J'ai entendu le Messager d'Allah  dire : 
Allah  le Très-Haut dit :
"Ô fils d'Adam ! Tant que tu M'implores et que tu espères en Moi, Je te pardonnerai tes péchés et Je ne m'en soucierai pas.  
Ô fils d'Adam ! Si tes péchés atteignaient les nuages du ciel, et que tu implores Mon pardon, Je te pardonnerai, et Je ne m'en soucierai pas. 
Ô fils d'Adam ! Si tu Me rencontres avec l'équivalent de tous les péchés de la terre, sans rien M'associer, Je te donnerai l'équivalent en pardon." 
Rapporté pat Tirmidhi ( Riyad Es-Salihine chapitre 52 hadith 442 )

 

Social

 

Follow us on

Follow us on Youtube

<
<
<
<
<

Videos Catégories


English

French

Espanol

Various languages

Quran

 

 

 

Path2Islam FaceBook

SAHIFAH HAMMAM IBN MUNABBIH

Note utilisateur:  / 0
MauvaisTrès bien 

 

Description des manuscrits

§ 111 Nous n'avions trouvé, jusqu'à la dernière édition de notre ouvrage, que deux manuscrits de la Saîufah de Hammam et, à côté, le Musnad d'Ibn Hanbal de l'édition d'al-Halabi du Caire. Pour la présente édition, nous disposons de quatre manuscrits de la Sahîfah et d'une nouvelle édition d'Ibn Hanbal déclarée fondée sur plusieurs manuscrits (mais sans que soient notées les variantes). Au moment où nous écrivons ces lignes, nous n'avons pas encore eu accès à une autre source, le t. VII du Jâmi' almasânîd wa's-sunan d'Ibn Kathîr dont le MS se trouve à la bibliothèque nationale du Caire /23673, et qui comporterait aussi la totalité de la Sahîfah de Hammam, comme un des chapitres de ce grand livre. Un petit exposé de nos sources qui sont disponibles ne sera pas hors de propos:

a) Le manuscrit du Berlin

§ 112 Cet exemplaire porte le no 1384 WE 1797 dans le catalogue des manuscrits arabes de la Staatsbibliothek de Berlin. Cette collection se trouvait à Berlin jusqu'avant la seconde guerre mondiale de 1939. Au cours de cette guerre
elle fut transportée dans la ville de Tûbingen, par mesure de sécurité, et elle s'y trouve encore aujourd'hui (1976). La Sahîfah de Hammam forme une partie d'un volume rassemblant plusieurs opuscules. Elle commence au folio 54 et se continue jusqu'au folio 61, s'étendant sur 8 folios. Au milieu, à deux endroits, il manque un folio, l'ensemble comptant à l'origine 10 folios. Le format est de 12.5 X 17.5 cm. Chaque page compte 19 lignes et chaque tradition commence par le mot «wa qâl» (et il dit) écrit à l'encre rouge. Lors de ma visite à Berlin, j'avais copié de ma main le texte et ajoute à ma copie le colophon suivant en arabe: «Muhammad Hamîdullâh a copié ceci mot à mot le jour de 'Arafah et le jour précédent de l'année 1351 H, à partir du texte original conservé à la Bibliothèque d'Etat du gouvernement de Prusse à Berlin, et l'a collationné sur l'original dans toute la mesure du possible».

§ 113 Mis à part les deux folios manquants, le MS de Berlin n'est pas la copie certifiée «conforme à l'original» employée comme texte a. enseigner par un maître accrédité mais simplement une copie d'un texte certifié conforme. Pour le manuscrit, un certain Ibrâhîm ibn Sulaimân mentionne:

«Je l'ai copié le matin du lundi 17 Rabî' al-Auwa! 1100, sur un texte écrit par Ismâ'îl ibn Ibrâhîm ibnJumâ'ah daté du vendredi 16 Rabî' al-Auwa! 856».

§ 114 Nous avons commencé notre modeste recherche en nous référant à Brockelmann (174) et nous eûmes le regret de constater qu'il avait commis de nombreuses erreurs à ce propos par inadvertance: il n'a pas mentionné la Sahîfah sous le nom de Hammam ibn Munabbili, malgré le fait que 1e manuscrit se trouvât à Berlin et portât sur la première page titre «Sahîfah Hammam ibn Munabbih». Nous avons longuement cherché et par un heureux mais pur hasard nous avons découvert qu'il avait attribué cette Sahîfah à 'Abd al-Wahhâb ibn Muhammad ibn Is'hâq ibn Mindah (mort en 437 H/1082), et ajouté: «Parmi ses travaux, il y a la Sahîfah de Hammam ibn Mindah (sic) qui mourut en 151 H/748 (sic) qui lui a été transmise par Abu Hurairah (mort en 58 H H/677)».

(174) Son ouvrage allemand GAL (ou: Histoire de la littérature arabe) est en réalité un catalogue de catalogues, et pas ce que le nom semblerait impliquer. En sept gros volumes d'environ 5.000 pages imprimées serrées, portant de nombreuses abréviations, il mentionne tous les livres arabes connus, précisant les bibliothèques où chacun des manuscrits est conservé aujourd'hui et aussi les dates et les lieux de toutes les éditions connues. Comme cet ouvrage comporte deux index un, des noms
d'auteurs, un, des titres d'ouvrage rangés par ordre alphabétique, on n'a pas jugé nécessaire de citer ici le volume, la page et la ligne qui d'ailleurs varient d'une édition à l'autre. (Voir soit au mot Sahîfah, soit à 'Abd al-Wahhâb ibn Muhammad ibn Mindah premier volume, premier volume du Supplément, et édition revisée du premier volume). Ma traduction en urdu, amalgamant les trois éditions de

§ 115 On ne trouve pas cette erreur seulement dans la première édition de son GAL, mais elle réapparaît aussi dans le Supplément et encore dans l'édition révisée du premièr volume. Il écrit «Hammam ibn Mindah» alors que le nom est Hammam ibn Munabbih. De même il s'est trompé sur la date de la mort. La date correcte est 101 H et non 151. (On aurait pu comprendre s'il avait donné 131 comme nous avons plus haut chez certains biographes de Hammam (cf § 89 et n.) En attribuant cette œuvre à 'Abdal-Wahhâb ibn Mindah, il a commis une plus grave faute. 'Abd al-Wahhâb) fut en son temps un simple transmetteur, un enseignant accrédité de cette Sahîfah mais nullement son auteur.

b) Le manuscrit de Damas

§ 116 La copie de Damas est supérieure à celle de Berlin comme l'éclatant soleil est supérieur à la lune qui lui emprunte sa clarté. Car, à la différence du manuscrit de Berlin, il s'agit d'une copie que des maîtres attitrés ont utilisée pour leurs cours concernant ce livre. Elle est conservée à la Bibliothèque Zâhirîyah N° «majmû'ah 25/2. Feu le Prof -Muhammad Zubair Siddiqi de Calcutta m'avait parlé de ce manuscrit, et j'en ai obtenu une photocopie grâce à l'amabilité de M. Salâhuddin al-Munajjed. L'un et l'autre méritent mes meilleurs remerciements et ceux de tous ceux qui pourront tirer profit de ce livre.

Brockelmann, pour l'Université Osmania, a peut-être été détruite lors de l'invasion indienne de 1948 à Haïderabad; elle n'était pas encore imprimée. Il existe aussi un projet de traduction en arabe. Quelques fascicules ont paru au Caire dans les années '60. Puis la publication ne semble pas avoir progressé.

§ 117 Le manuscrit de Damas fait, lui aussi, partie d'un volume contenant un certain nombre d'opuscules mais il se distingue par le fait qu'il est complet: il n'y manque pas de feuilles. Il est plus ancien que le MS de Berlin du fait du temps de sa transcription, car il date du 6° siècle de l'Hégire/12° siècle de l'ère chrétienne. Ayant la qualité du texte original servant pour l'enseignement et pour être écouté, il porte nombre de mentions de certificats spécifiant le nom de celui qui a donné son autorisation et de celui qui est destinataire autorisé. Parmi d'autres, Ibn 'Asâkir, auteur de la célèbre Histoire de Damas, fut un de ceux qui, pour leurs leçons, utilisaient ce manuscrit même. Il est remarquablement bien transcrit, quoi que le copiste ait omis, en bien des endroits, de porter les points diacritiques. L'exemplaire photographié que je possède a les mêmes dimensions que celui de Berlin. La copie de Damas a été transcrite à partir d'un manuscrit égyptien au temps des guerres des croisades. En donnant un coup d'œil sur les attestations de lecture et d'audition contenues dans le manuscrit, on apprend quelles étaient les habitudes et les convenances observées par les maîtres musulmans des études supérieures, même durant les temps troublés des guerres et des bouleversements.
Mais il n'y a pas lieu ici de s'étendre sur ce sujet.

§ 118 Dans les deux manuscrits les copistes ont noté en marge certaines variantes dans la transmission du texte, à savoir:

hadith N° 19 (ajourner) ou (mettre en réserve)

N° 31 (je vous laisse seuls) ou (vous êtes laissés seuls)

N° 58 (la réponse qu'ils deveront te donner, c.-à-d. pour tes salutations) ou (ils te salueront)

N° 58 (ils ont ajouté) ou (ils y ont ajouté)
N° 83 (le repas), ou (votre repas).

Ces variantes de lecture n'entraînent dans leurs contextes respectifs nul changement de sens. Nous trouvons quelques-unes de ces variantes notées dans la marge du Musnad d'Ibn Hanbal aussi (175). Leur existence dans le Musnad d'Ibn Hanbal atteste leur ancienneté. Probablement elles viennent du temps de Ma'mar, car il n'avait pas entendu la totalité de la Sahîfah des lèvres de Hammam: comme nous avons mentionné (§ 89), au commencement Hammam lui-même avait lu le livre à haute voix, mais lorsque, en raison de son grand âge, il était fatigué, son élève Ma'mar avait lu à son tour le reste du texte sur sa propre copie—cependant que Hammam écoutait—en vue d'obtenir l'habituel certificat d'authentincation et d'autorisation de transmission du texte.
Il se peut qu'en raison de son grand âge Hammam n'ait pu prêter une attention suffisante à chaque mot du texte qui lui était lu. On avait l'habitude de corriger les défauts de l'écriture arabe ancienne en lisant le texte eu présence d'un conservateur accrédité de l'ouvrage ou en écoutant ce dernier lire. Ces conditions restent sensibles aux faiblesses humaines et les anciens Musulmans savaient comment y remédier.

(175) Il eut été possible, dans la nouvelle édition du Musnad, de noter les variantes puisque on dispose pour cette édition de plusieurs manuscrits, mais malheureusement on ne l'a pas fait.

c) Le manuscrit du Caire

§ 118/a A la Dâr al-kutub al-Misrîyah du Caire, sous le côte «Hadîth N° 1981, 2126/1921», il y a un manuscrit de notre Sahîfah qui provient de la dotation d'as-Sayid Husâm al-Husainî. Le Prof. Tayyib Okiç d'Ankara (maintenant d'Erzurum) m'a très généreusement cédé en cadeau sa copie personnelle. Ces photos ne laissent pas voir si c'est un ouvrage séparé ou s'il fait partie d'un recueil de plusieurs opuscules. Il y a 12 feuilles, à 17 ou 18 lignes par page, portant une écriture plutôt andalouse mais claire. Le colophon est daté de la «dernière décade du mois de Jumâda'1-oulà 537 H., à Mossoul», et le contenu a été lu devant un certain Abu Bakr Muhammad ibn 'Alî ibn Yasâr al-Andalusî. Sur la page du titre aussi il y a une notice de lecture-écoute d'un certain Nasr ibn Sa'd ibn 'Abd ar-RazzAq. Une partie des feuilles est rongée et les premiers mots de certaines lignes ont disparu. Le résultat de la collation avec les autres MSS sera donné dans l'appareil critique du texte arabe. Il est à signaler que le MS du Caire ressemble plutôt au texte conservé par Ibn Hanbal, et il s'agit d'un beau MS.

d) Le manuscrit d'Istanbul

§ 118/b J'ai eu connaissance de cette copie grâce à à l'obligeance d'un collègue de l'Université d'Istanbul (maintenant à l'université de Francfort sur le Main), Mr Fuafe Sezgin. Ce texte constitue un des chapitres d'un plus grand ouvrage. En effet, à la bibliothèque de Sehit Ali Para (Chahîd 'Alî Pâchâ), qui se trouve dans la Sûleymaniye Genel Kutuphancsi, au N° 539, il y a un recueil d'opuscules allant du folio 108/a au folio 141/a (175a) sur lesquels est transcrit - il y a un livre intéressant intitulé: ouvrage d'Abû Bakr Ahmad ibn Ismâ'îl al-Qazwînî. Dans la préface, nous lisons: «C'est un livre comportant plusieurs sahîfahs et traités (nusaith) que nous nous sommes acquis, chacun desquels renferme beaucoup de renseignements rapportés de notre Prophète par une même chaîne de narrateurs. Notre but est de faciliter aux étudiants du Hadith l'apprentissage par cœur, et je l'ai intitulé : c'est-à-dire «narration de nombreux hadiths par une même chaîne réunifiée». Et le premier par lequel nous commençons, c'est la Sahîfah de Hammam ibn Munabbih. Nous en a informé Abu Muhammad al-Muwaffaq ibn Sa'îd ibn al-Muwaffaq an-Nîsâbûrî, tandis que je le lisais devant lui, dans le mois de Jumâda'1-oulà de l'an 534—et nous l'a autorisé aussi par écrit Abu Nasr Muhammad ibn 'Abdallâh al-Arghiyânî -les deux (maîtres) disant: nous en a informé Abu 'Alî al-Hasan ibn Abu'I-Qasim Muhammad ibn Muhammad ibn. . . (Muhammad?) ibn Hamûyeh as-Saffâr dans le mois de Dhu'l qa'dah 466 H., (disant:) nous en a informé Abu Sa'd 'Abd ar-Rahmân ibn Hamdân ibn Muhammad. . . (illisible) an-Nadrawî (selon Sezgin: al-Busravvî), en l'an 425, (disant:) nous en a informé Abu Muhammad 'Abdallâh ibn Muhammad ibn Ziyâd as-Sindî dans le mois de Rajab de l'an 366, (disant:) nous en a informé la juriste, le pratiquant, Abu Muhammad 'Abdallâh ibn Muhammad ibn 'Abd ar-Rahmân ibn Chîrûyeh al-Madînî ainsi que mon grand-père maternel Abu Muhammad Ahad ibn Ibrâhîm ibn 'Abdallâh ibn Abu Nasr, tous deux disant que nous en a informé Abu Ya'qûb Is'hâq ibn Ibrâhîm ibn Makhiad al-Hanzalî al-Marwazî (Ibn Râhûyeh), (disant:) nous en a informé 'Abd ar-Razzâq ibn Hammam ibn Nâfi' as-San'ânî, (disant:) nous en a informé Ma'mar, (disant:) nous en a informé Hammam ibn Munabbih disant que c'est ce que nous a transmis Abu Hurairah. . .» Ce texte va de fol. 108/b jusqu'à fol. 116/b.
 

(175/a) Par cette pagination, on dirait qu'il doit y avoir 34 feuilles, mais en fait il y a 35 feuilles (ou 68 pages), car la pagination, qui est récente, a répété par erreur le chiffre 139 sur deux feuilles consécutives. En outre sur la dernière feuille, au lieu
du chiffre 141, il y a 138.

Puis dans des remarques finales (Khâtimah), l'auteur donne d'intéressants détails sur tous ces narrateurs successifs, dans deux pages. Suit ensuite (fol. 117/b-121/a) la Sahîfah de Khulthûm, d'après 'Atâ', d'après Abu Hurairah, et là aussi il y a à la fin des renseignements sur les narrateurs. Le ch. 3, (fol. 121/b-124/a) s'appelle Sahîfah »Abd ar-Razzâq, d'après Ma'mar, d'après az-Zuhrî, d'après Sa'îd ibn al-Musaiyyib, d'après Abu Hurairah; mais il n'y a pas de données biographiques. Pour ces trois opuscules, les maîtres et les maîtres des maîtres de notre auteur sont les mêmes.
Le ch. 4 (fol. 124/b-125/a) est la Sahîfah de Humaid at-Tawîl d'après Anas ibn Mâlîk. Ici la chaîne est toute différente, mais nous ne nous y attarderons pas. Le ch. 5 (fol.
125/a-126/a) est la Sahîfah par la voie des descendants du Prophète, rapportée par Is'hâq ibn Ja'far d'après ses ancêtres.

Le ch. 6 (fol. 126/a-127/b) est la Sahîfah d'al-Khadir wa Ilyâs. Le ch. 7 (fol. 127/b-130/b) est intitulé «ar-Rubâ'îyât, Sahîfah al-Achajj d'après 'Alî». Le ch. 8 (fol. 130/b-131/b) a pour titre: «as-Subâ'îyât Sahîfah Khirâch, d'après Anas». Le ch. 9 (fol. 132/a-134/a) est: la «Sahîfah 'Abd ar-Razzâq d'après Ma'mar, d'après az-Zuhrî, d'après Sâlim, d'après son père 'Abdallâh ibn 'Umar». Le ch. 10, le dernier (fol. 134/a-140/b, ou le chiffre 139 de pagination est répété sur deux feuilles consécutives) s'appelle: «Sahîfah Juwairîyah d'après Nâfi', d'après 'Abdallâh ibn 'Umar».
Il convient d'insister particulièrement sur le fait très important que les chapitres 2 et 3 de ce manuscrit parlent de deux autres recueils de hadith que nous devons à Abu Hurairah, et ces deux aussi sont rapportés, tout comme la Sahîfah de Hammam, par une seule chaîne commune de narrateurs pour le livre entier. Cela montre d'un côté que la méthode suivie par Hammam ibn Munabbih n'est pas un fait isolé et exceptionnel, mais qu'elle a fait école. De l'autre côté l'information (cf. § 84 supra) selon laquelle Abu Hurairah avait rédigé beaucoup de livres sur le hadith se trouve confirmée.

Pour nos besoins immédiats toutefois, il suffit de dire que les résultats de notre collation seront donnés dans la rubrique des variantes. En fait, tous ces MSS de la Sahîfah de Hammam sont identiques quant au contenu et ne changent rien. La seule chose curieuse est que ce manuscrit d'Istanbul reproduit la Sahîfah de Hammam où la suite des hadiths est loin d'être dans le même ordre que dans les autres sources. Le scribe est un ignorant, et a laissé des blancs parce qu'il n'a pas pu comprendre certains mots qui sont peu courants; certains hadiths sont répétés plusieurs fois et d'autres manquent totalement.

 

 

 

© 2008 .Path2Islam | Path2Islam