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L'alliance et le desaveu ainsi que ses règles - cheikh al Albani

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Au nom d’Allah l’Infiniment Miséricordieux, le Très Miséricordieux

La bonne parole est comme un bel arbre...
Ibn al-Qayyim al-Jawziyyah - rahimahullah

Allah dit :

« N’as-tu pas vu comment Allah propose en exemple une bonne parole semblable à un bel arbre dont les racines sont fermes et les branches s’élancent dans le ciel ? 25. Il donne à tout instant ses fruits, par la grâce de son Seigneur. Allah propose ces exemples aux gens afin qu’ils se souviennent. »

Allah Y a comparé la bonne parole à un bel arbre. En effet, la bonne parole engendre les bonnes œuvres, comme le bel arbre produit de beaux fruits bénéfiques. Cette explication ressort des dires de la majorité des exégètes du Coran qui disent que la bonne parole est l’attestation de Foi qu’il n’y a de divinité [digne d’adoration] qu’Allah. Cette attestation engendre toutes les bonnes œuvres, visibles ou cachées. Et toute bonne œuvre qui procure l’agrément d’Allah Y est le fruit de cette bonne parole.


 




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La bonne parole est comme un bel arbre...
Ibn al-Qayyim al-Jawziyyah - rahimahullah

Allah dit :

« N’as-tu pas vu comment Allah propose en exemple une bonne parole semblable à un bel arbre dont les racines sont fermes et les branches s’élancent dans le ciel ? 25. Il donne à tout instant ses fruits, par la grâce de son Seigneur. Allah propose ces exemples aux gens afin qu’ils se souviennent. »

Allah Y a comparé la bonne parole à un bel arbre. En effet, la bonne parole engendre les bonnes œuvres, comme le bel arbre produit de beaux fruits bénéfiques. Cette explication ressort des dires de la majorité des exégètes du Coran qui disent que la bonne parole est l’attestation de Foi qu’il n’y a de divinité [digne d’adoration] qu’Allah. Cette attestation engendre toutes les bonnes œuvres, visibles ou cachées. Et toute bonne œuvre qui procure l’agrément d’Allah Y est le fruit de cette bonne parole.


 




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Allah dit :

« N’as-tu pas vu comment Allah propose en exemple une bonne parole semblable à un bel arbre dont les racines sont fermes et les branches s’élancent dans le ciel ? 25. Il donne à tout instant ses fruits, par la grâce de son Seigneur. Allah propose ces exemples aux gens afin qu’ils se souviennent. »

Allah Y a comparé la bonne parole à un bel arbre. En effet, la bonne parole engendre les bonnes œuvres, comme le bel arbre produit de beaux fruits bénéfiques. Cette explication ressort des dires de la majorité des exégètes du Coran qui disent que la bonne parole est l’attestation de Foi qu’il n’y a de divinité [digne d’adoration] qu’Allah. Cette attestation engendre toutes les bonnes œuvres, visibles ou cachées. Et toute bonne œuvre qui procure l’agrément d’Allah Y est le fruit de cette bonne parole.


 




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« N’as-tu pas vu comment Allah propose en exemple une bonne parole semblable à un bel arbre dont les racines sont fermes et les branches s’élancent dans le ciel ? 25. Il donne à tout instant ses fruits, par la grâce de son Seigneur. Allah propose ces exemples aux gens afin qu’ils se souviennent. »

Allah Y a comparé la bonne parole à un bel arbre. En effet, la bonne parole engendre les bonnes œuvres, comme le bel arbre produit de beaux fruits bénéfiques. Cette explication ressort des dires de la majorité des exégètes du Coran qui disent que la bonne parole est l’attestation de Foi qu’il n’y a de divinité [digne d’adoration] qu’Allah. Cette attestation engendre toutes les bonnes œuvres, visibles ou cachées. Et toute bonne œuvre qui procure l’agrément d’Allah Y est le fruit de cette bonne parole.


 




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Allah dit :

« N’as-tu pas vu comment Allah propose en exemple une bonne parole semblable à un bel arbre dont les racines sont fermes et les branches s’élancent dans le ciel ? 25. Il donne à tout instant ses fruits, par la grâce de son Seigneur. Allah propose ces exemples aux gens afin qu’ils se souviennent. »

Allah Y a comparé la bonne parole à un bel arbre. En effet, la bonne parole engendre les bonnes œuvres, comme le bel arbre produit de beaux fruits bénéfiques. Cette explication ressort des dires de la majorité des exégètes du Coran qui disent que la bonne parole est l’attestation de Foi qu’il n’y a de divinité [digne d’adoration] qu’Allah. Cette attestation engendre toutes les bonnes œuvres, visibles ou cachées. Et toute bonne œuvre qui procure l’agrément d’Allah Y est le fruit de cette bonne parole.


 




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Allah dit :

« N’as-tu pas vu comment Allah propose en exemple une bonne parole semblable à un bel arbre dont les racines sont fermes et les branches s’élancent dans le ciel ? 25. Il donne à tout instant ses fruits, par la grâce de son Seigneur. Allah propose ces exemples aux gens afin qu’ils se souviennent. »

Allah Y a comparé la bonne parole à un bel arbre. En effet, la bonne parole engendre les bonnes œuvres, comme le bel arbre produit de beaux fruits bénéfiques. Cette explication ressort des dires de la majorité des exégètes du Coran qui disent que la bonne parole est l’attestation de Foi qu’il n’y a de divinité [digne d’adoration] qu’Allah. Cette attestation engendre toutes les bonnes œuvres, visibles ou cachées. Et toute bonne œuvre qui procure l’agrément d’Allah Y est le fruit de cette bonne parole.


 




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Verset de Coran

5 40 Ne sais-tu pas qu´à Allah appartient la royauté des cieux et de la terre ? Il châtie qui Il veut et pardonne à qui Il veut. Et Allah est Omnipotent.

Haadith Aleatoire

Le Messager d’Allah (que la paix et le salut d'Allah soient sur lui) a dit : « Œuvrez ! Car on facilitera à chacun la voie pour laquelle il a été créé. » Rapporté par Tirmidhy et authentifié par Albâny.

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SAHIFAH HAMMAM IBN MUNABBIH

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Recueil de documents d'Etat par 'Amr ibn Hazm

§ 55 'Amr ibn Hazm était un (célèbre gouverneur du Yémen nommé, par le Saint Prophète. Nous devons beaucoup à sa finesse intellectuelle. Son goût se maintint dans sa famille pendant plusieurs générations. Comme nous le verrons plus loin, un de ses descendant, était le gouverneur de Médine au temps du calife Umar ibn 'Abd al-'Azîz et fut chargé par ce calife d'entreprendre le rassemblement et la codification des traditions concernant le Prophète et existant encore à Médine).

§ 56 Comme d'autres gouverneurs, 'Amr ibn Hazm reçut un recueil de directives du Prophète(99) concernant la politique administrative à suivre et son intelligence fut bénéfique à la connaissance en ce domaine. Non seulement, en effet, il prit soin de préserver ce précieux document mais encore il recueillit 21 autres documents officiels du Prophète adressés aux Juifs des Banù 'Adiyâ (à Taïmâ), aux Banu 'Uraîd, à Tamîni ad-Dâri, aux tribus de Juhaînah, Judhâm, Taiy, Thaqîf, etc. . .et les rassembla en un livre. On peut considérer cela comme le premier recueil de document ou de lettres officielles du temps du Prophète. L'emploi administratif qu'il tenait lui valait non seulement un accès plus aisé à ces documents mais aussi une meilleure compréhension lui permettant de les apprécier correctement. Comme il était aussi quelqu'un d'intellectuellement doué il fit en sorte que son œuvre ne périsse pas avec lui: il transmit son recueil aux générations futures. La version de cet ouvrage transmise au 3° siècle de l'Hégire par le célèbre spécialiste de la tradition de Daïbul (Thatta, au Pakistan', nomme Abu Jâfar ad-Daibuli,(100) a été sauvée et est parvenue jusqu'à nous. En fait il s'agit d'une compilation dénommé l'lâm as-Sâ'ilîn an Kutub Saiyid al-Mursalîn faite par un savant syrien réputé, Ibn Tûlûm dont le manuscrit autographe est gardé à la bibliothèque de l'Académie Arabe (al-Najma' al-'Ilm) de Damas. Ce MS a aussi été édité. Cet ouvrage inclut, sous forme d'un appendice, le précieux opuscule d'Ami- ibn Hazm.

(99) Pour le texte voir mon al-Wathâ'îq as-Siyâsiyah, n" 105 où les références sont aussi données. De même dans mon «Corpus des documents sur la diplomatie musulmane. N° 86 (Paris 1935).

(100) Pour sa biographie, voir Yâqût, Mu'jam al-Bûldân. § Daibul: as-Sam'ani, Ansab. § Daibuli.

Codification générale du hadith au temps des Compagnons

§ 57 (a) Jâbir ibn 'Abdullah

Une tradition dans le Sahîh de Muslim(101) rapporte que Jâbir ibn 'Abdullah écrivit un opuscule sur le Hajj (Pèlerinage). Il est très possible que l'auteur y ait consigné le comportement et les pratiques du Saint Prophète au cours de son dernier Pèlerinage ainsi que les discours qu'il prononça à cette occasion. Nos sources (102) mentionnent aussi que Jâbir tenait un cercle d'études dans la mosquée du Prophète à Médine où les étudiants étaient instruits dans le hadith. Un de ses élèves était l'historien célèbre, Wahb ibn Munabbih (frère de Hammam dont la Sahifah est présentée ici), auquel Jâbir avait dicté le hadith(103). Selon al-Bukhâri(104) un autre de ses élèves, le célèbre spécialiste de la tradition, Qatâdah avait coutume de dire: «Je connais la Sahîfah de Jâbir par cœur, mieux même que le second chapitre du Saint Coran (sourate al-Baqarah)». Un autre de se élèves, Sulaîman ibn Qaîs al-Yachkuri avait l'habitude de dire que lui aussi avait mis par écrit les traditions relatées par Jâbir(105). En outre, plusieurs autres turent instruits par Jâbir et qui firent référence à sa Sahîfah(106).

§ 58. (b) La Mère des Croyants 'A'îchah

'A'ïchah, l'épouse du Prophète savait lire mais non écrire. On raconte que son neveu le fils de sa sœur), le célèbre historien 'Urwah ibn az-Zubair avait coutume de mettre par écrit le hadith qu'elle racontait comme le faisaient d'autres Compagnons du Prophète. Mais ces écrits de 'Urwah furent détruits lors de la bataille de Harrah.

(101) Cite par Manâzir Ahsan Gîlàni. Tadwin-e-Hadilh, p. 68

(102) Ibn Hajar, Isâbah. I. 434, n°1021

(103) Manâzir Ahsan Gîlàni, P.68, citant le Tahdhib at-Tahdhib de Ibn Hajar

(104) al-Bukhâri, at-Ta'rîkh al-Kabîr. IV/ii, p. 186 n°828 Fuat Sezgin GAS, I, 85 (semble être conservé par Ibn Hanbal, Musnad. III, 290-400)

(105) Ibn Hajar, Tahdhib at-Tahdhib, IV, 215, n°369

(106) ibid;

Il fut si affligé par cette perte que plus tard il disait: «j'aurais sacrifié ma famille tous mes biens plutôt que ces livres»(107) Il en est d'autres qui s'instruisent auprès de 'A'ïchah. Ainsi, une dame ansârite 'Umrah fille d'Abd-er-Rahman, qu'elle avait élevée depuis son enfance, éduquée et instruite. On ne sait pas si 'Umrah écrivit elle-même mais le calife 'Umar ibn 'Abd-el-'Aziz ordonna à son gouverneur de Médine Abu Bakr ibn hammad ibn 'Amr ibn Hazm, qui était le neveu de 'Umrah (le fils de sa sœur) de mettre par écrit la science (c'est-à-dire ce qu'elle connaissait de hadith) que possédait 'Umrah bint 'Abd-er-Rahmân ainsi que la science de Qasim ibn Muhammad(108).

(107) Ibn Sa'd, Tabaqât, V, 133, Ibn Hajar, Tahdhîb at-Tahdhîb, VII. 183 n0. 351,; Ma'mar Jumi', N0 20902 qui rapporte : «'Urwah mit le feu à ses livres de fiqh» (le mot «figh» semble signifier ici (la science, c'est-à-dire le Hadith, plutôt que le droit).

(108) Al-Bukhari, Sahih, 3:34 (K. Ilm, B Kaifa yuqbad al-'ilm), «Umar ibn 'Abd ul-Aziz écrivit à Abu Bakr descendant de Hazm dans le but suivant: cherchez ce qui concerne le hadith du Messager d'Allah     et mettez-le par écrit car je crains que s'éteigne la connaissance et que disparaissent ceux qui savent. Et n'acceptez rien d'autre que le hadith provenant du Prophète. Que ces (savants) diffusent leurs connaissances et tiennent des réunions (de lecture) afin que ceux qui ne savent pas puissent apprendre. En fait la connaissance ne devrait jamais périr sauf si elle est gardée secrète. Conformément aux ordres du calife, le savant gouverneur Abu Bakr chargea un de ses élèves, le célèbre spécialiste de la tradition az-Zuhri (51-125 H) de rassembler le matériel de hadith. Dans son Fat'h al-Bâri commentaire du Sahih d'al-Bukhâri. (I,157) Ibn Hajar écrit: «Abu Nu'aim dans son Ta'rikh Isbahân rapporte: 'Umar ibn 'Abd-al-Aziz écrivit dans tous les horizon (toutes les régions) ce qui suit: Recherchez le hadith du Messager d'Allah     et rassemblez-le.» Après ce recueil systématique effectué dans tout l'empire, '«Sa'd ibn Ibrahim raconte: 'Umar ibn 'Abd-al-Azîz nous donna l'ordre de classer les traditions. Quand nous les eûmes écrites en volumes séparés, il en envoya un exemplaire dans chaque territoire sous son autorité. » (Ibn 'Abd-al-Bairr, Jâmi Bayan al-Ilm, 1, 76).

J'hésite à ajouter le nom d'une autre épouse du Prophète, la .Mère des croyants Umm Salama, dans ce rapport car je n'ai pas encore trouvé qu'il soit clairement établi qu'elle ait contribué au recueil du hadith encore qu'il y ait une forte présomption dans ce sens. Par exemple, elle savait écrire (Balâdhuri, Futuh, 482) elle était poétesse (ibn Habib, Muhabbar. p.84); Balâdhuri, Ansab, éd. du Caire.

Ce Qasim ibn Muhammad était le neveu de'A'ïchah (le fils de son frère) et, comme il était orphelin, il avait été adopté et élevé par 'A'ïchah. Il devint un grand savant. Ibn 'Uyainah raconte: « 'Umrah et Qasim ibn Muhammad étaient les personnes qui connaissaient la "Science" de 'A'ïchah mieux que personne.»(109) Le savoir de A'ïchah n'a pas besoin de recommandation: pour ce qui concerne le Hadith et la loi, la poésie et la généalogie, l'histoire d'Arabie et la médecine, elle était véritablement un expert bien versé dans ces diverses branche de la science. Même les plus grands des Compagnons du Prophète reconnaissaient sa compétence et sa grande pénétration d'esprit en matière juridique et la consultaient toujours.

§ 59 (c ) Codification par le Calife Abu Bakr

On raconte que le Calife Abu Bakr recueillit lui aussi le hadith du Prophète sous forme d'un livre et que cet ensemble comprenait 500 récits, mais après réflexion, il le détruisit de crainte que soit attribué au Prophète quelque mot ou expression erronées par la faute d'une défaillance de mémoire du compilateur. Dans son dictionnaire bibliographique, adh-Dhahabi(110) raconte d'après Qasim ibn Muhammad, que 'A'i'chah disait «Mon père a recueilli les traditions du Prophète,  jusqu'à un total de cinq cents.

vol. I,§599); on la comptait parmi les juristes et elle donnait des avis juridique (Ibn Hazm, Jawâmi' as-Sirah p. 320) tout comme le sera aussi plus tard sa fille issue d'un premier mariage, Zainab bint Abu Salama idem, p. 323) Elle se plaça dans un haut rang parmi les narrateurs de hadith, ayant rapporté jusqu'à 384 traditions dans les statistiques établies par Baqîy ibn Makhlad (idem,p.276) (Que cet appendice à l'oeuvre d'ibn Hazm soit vraiment la compilation de Baqîy ibn Makhlad ressort clairement du MS d'al-lsti'âb. Ayasofia No. 454, loi. 186-188 ou le chapitre révisé du Jawâmi' as-Sîrah constitue une partie et un appendice à son ouvrage al-Isti'âb, et où l'autorité de Baqîy ibn Makhlad est clairement mentionné).

(109) Ibn Hajar, Tahdhîb at-Tahdhîb, VII, 182, no 351.
(110) Tadhkirat al-Huffâz, I, 5.

Mais une nuit, il n'arrivait pas à trouver le repos, changeant continuellement de place dans son lit, allongé tantôt d'un côté, tantôt de l'autre. «Elle ajouta: «Ceci me fit beaucoup de chagrin. Je lui demandai: «Est-ce que tu ne te sens pas bien ou est-ce à cause d'un rapport que tu as reçu?» Le matin suivant il me dit «Ma fille! va me chercher ce livre de hadiths que tu as.» Je le lui apportai et il le jeta au feu et le brûla. Je lui demandai: Pourquoi l'as-tu brûlé? Il répondit: «Je craignais de mourir en laissant ce livre après moi: il aurait pu contenir un hadith raconté par quelqu'un qui à mon avis a pu être fidèle et digne de confiance mais dont la narration peut n'avoir pas été littérale; ainsi je ne l'aurais reproduite ici que pour que l'on prouve plus tard qu'elle n'était pas correcte. Et Allah   est plus savant.» Il est possible- même probable -qu'Abû Bakr rédigea ses mémoires sur le Prophète, sur la demande de sa fille 'A'ïchah.

§ 60 (d) Codification par le Calife 'Umar

Le Calife 'Umar ibn al-Khatab se proposa de prendre des dispositions en vue de collecter le hadith du Prophète. Il consulta les Compagnons et tous furent de l'avis qu'il fallait codifier les traditions. Mais plus tard 'Umar lui-même changea d'avis. Le spécialiste de la tradition Ma'mar ibn Ràchid (mort en 153H; 77.) raconte: az-Zuhuri (décédé en 125 H) rapporte d'après 'Urwah que « 'Umar avait l'intention de mettre par écrit le hadith sous forme d'un livre et consulta les Compagnons à ce sujet. Ils émirent l'opinion qu'il fallait mettre le hadith par écrit (111). '

(111) Cela implique clairement que dans leur opinion et leur connaissance le Prophète ne l'avait pas interdit. Mais nous reviendrons là-dessus plus loin dans une section distincte.

Umar alors un mois durant,accomplit l'istikhâra(112). Un matin il se leva alors que Allah   lui avait fait prendre sa, décision. Il déclara alors: j'avais l'intention de mettre le hadith par écrit mais j'en suis venu à penser aux peuples (113) qui ont vécu avant vous et ont écrit des livres, cela les a tellement absorbés qu'ils ont abandonné et négligé, même le Livre d'Allah     Par Allah  ! pour moi je ne mélangerai rien avec le Livre d'Allah    . » (114)

§ 61 (e) Les rouleaux du Calife 'Ali

Il existe de nombreux, récits selon lesquels 'Ali possédait lui-aussi certains documents écrits qu'il roulait et gardait toujours avec lui, attachés à son épée. Quelques citations peuvent nous éclairer sur ce que contenait cette collection de documents. Al-Bukhâri (115) rapporte que «Abu Juhaifah raconta: je demandai à 'Ali ibn Abi Talib : N'as-tu pas de livre avec toi?» Il répondit: «Non, sauf le Livre d'Allah     ou le- pouvoir de comprendre qui a été accordé à tout musulman ou tout ce qui se trouve dans cette Sahifah» Abu Juhaifah ajouta: je demandai: «Qu'y a-t-il donc dans- cette Sahifah? Il répondit : «les règles concernant le prix du sang, la libération des prisonniers et l'interdiction d'exécuter un musulman pour (le meurtre; d'un mécréant.» Un autre texte d'Al-Bukhâri (116) nous apporte plus de précisions: il y est dit:

(112) C'est, une demande en vue d'être éclairé par Allah  . On procède de la manière suivante: on dit une Prière spéciale de deux rak'at puis suppliant Allah   de nous éclairer pour ce qui concerne le problème qui nous préoccupe, on va se coucher. L'opinion que l'on se forme au réveil est considérée comme inspirée. En cas de doute on recommence autant de fois que nécessaire, les nuits suivantes. On a dit que 'Umar avait procédé ainsi durant un mois entier.
(113) C'est à dire les juifs, les chrétiens, etc. . .
(114) Al-Jâmi', voir dans 'Abd-ar-Razzâq], Musannaf.
XI No 20484; Khatîb al-Baghdàdi. Taqyid al-'Ilm, p. 49, etc...
(115) al-Bukhâri, Sahih, 3: 49 (K. 'Ilm, B. Kitâbat al-'Ilm, No1).
(116) ibid. 58: 10 (K.Jihad, B. dhimmat al-muslimîn)

«'Ali nous Fit un sermon et dit: «Nous n'avons pas de livres avec nous que nous puissions réciter si ce n'est le livre d'Allah     (le Coran) ou ce qui est dans cette Sahifah»; il ajouta: «Elle contient des règles de dédommagement pour les préjudices causés aux personnes, les âges des chameaux (y sont aussi pour ce qui regarde les impôts du gouvernement), il y est précisé aussi que Médine est un sanctuaire (haram) de la colline de 'Aïr jusqu'à tel et tel endroit. Aussi quiconque commettrait un meurtre là ou donnerait asile au meurtrier encourrait la malédiction d'Allah    , des anges et des hommes; (au jour du jugement) nul paiement et argent, nulle compensation ne seraient acceptés de lui: Si un frère contractuel (mawlâ) établit une relation de fraternité contractuelle avec une autre personne sans la permission de son (premier) frère contractuel, il sera, lui aussi, susceptible de la même malédiction. En outre, toute responsabilité qui pèse sur un quelconque Musulman sera identique et en commun (avec tous les autres musulmans) ; et quiconque rompra le pacte contracté par lui avec un Musulman, attirera sur lui (la même malédiction). «Une autre tradition chez al-Bukhâri(117) » est plus détaillée, et la phrase au milieu d'elle dit: «La responsabilité de n'importe quel Musulman est identique (pour tous les autres musulmans) : quiconque se trouve le plus rapproché du (contractant) tâchera de remplir cette (promesse) ; et quiconque rompra le pacte contracté par lui avec un Musulman, s'attirera la malédiction.... etc.» Un autre passage d'al-Bukhâri nous porte à croire que cette Sahifah de 'Ali était assez longue et rassemblait au moins quatre documents officiels, à savoir le barème des impôts-zakât, le décret, déclarant Médine un haram, la constitution d'une Cité-Etat à Médine et le sermon du Prophète lors du dernier pèlerinage

(117) Al-Bukhâri 58:17, (K. Jihâd, B.ilm m an 'âhud thuma ghadar).

. Il semble probable que ces documents appartenaient à l'origine au Prophète lui-même et qu'après sa mort ils entrèrent en possession de 'Ali (car une partie de cela se retrouve dans la constitution de la Cité-Etat de Médine dont nous avons parlé plus haut; on a trouvé cette constitution dans la maison du Prophète, attachée à son épée (118) et l'épée du Prophète a été trouvée après sa mort en possession de 'Ali. (119) Il se peut que les autres documents aient aussi été roulés et attachés par le Prophète à son épée. En outre,
nous avons mentionné plus haut que le Prophète avait préparé un barème de l'impôt-zakât et qu'il mourut avant qu'il ait été dépêché dans les provinces. Tout ceci confirme notre hypothèse. Nous venons de mentionner qu'une partie de la narration de 'Ali vient du sermon du Prophète au dernier Pèlerinage. Il est possible que ce même passage ait constitué aussi une partie du sermon lors de la prise de la Mecque, qui fut transcrit et remis à Abu Chah comme nous l'avons exposé précédemment. Quoiqu'il en soit le hadith en question d'al-Bukhâri (120) est comme suit: «Pour s'adresser à nous. 'Ali monta dans une chaire faite de briques. Il était ceint d'une épée d'où pendait une Sahîfah. Il dit: Par Allah   nous n'avons pas de livre avec nous pour la récitation si ce n'est le livre d'Allah     (le Coran) ou ce qu'on peut trouver dans cette Saîhfah. Il étala alors cette Sahîfah: on y trouvait les âges des chameaux (en vue de l'impôt) ; il s'y trouvait aussi écrit que le territoire allant de la colline 'Aïr à tel et tel endroit est haram: sur quiconque qui commettrait un meurtre en ce lieu serait la malédiction d'Allah    , des anges et des hommes. Il y était aussi écrit que la responsabilité des Musulmans est une et commune pour que celui d'entre eux qui est le plus proche (du donateur d'un tel gage) s'efforce d'accomplir la promesse. Celui qui romprait le pacte établi par un musulman encourrait la malédiction d'Allah    , des anges et des hommes et Allah   n'accepterait d'une telle personne ni rachat ni compensation. De même il y était écrit que celui qui, sans la permission de son mawlâ (frère contractuel) établirait avec quelqu'un d'autre une fraternité contractuelle encourrait lui aussi la malédiction d'Allah    , des anges et de tous les hommes, Allah   n'accepterait d'une telle personne ni rachat, ni compensation.» Voir chez Bukhâri, sur le même sujet, d'autres récits faites par at-Taimi (29/1/2, 96/5/2), par Abu Juhaifah (87/24, 87/31), et par Yazîd al A'iam (85/21).

(118) Al-Maqrizi, Imtâ', al Asmê' I, 107, voir aussi plus loin la version de 'Abd-ar-Razzâq, du même fait.

(119) Al-Balâdhuri, Ansâb al-Achrâf (éd. du Caire, 1959), I, 525, § 1056.

(120) Sahih 96: (K.96)91 - i'tisâm bi'1-kitâb, B.mâ yukrah min at-ta'ammuq), No.2.

§ 62 Une autre version, du même fait se trouve dans le Musannaf de 'Abd-ar-Razzâq (121) qui le rapporte d'après Ja'far as-Sâdiq: «Ja'far ibn Muhammad, d'après son père et celui-ci d'après son propre père raconte qu'il trouva une Sahîfah attachée à la poignée de l'épée du Prophète. Elle exposait ce que Allah   déteste le plus : la personne qui tue un homme qui ne cherche pas à le tuer; celle qui frappe un homme qui ne le frappe pas, et celle qui donne asile à un meurtrier: pour cette personne, au jour du Jugement, Allah 
n'acceptera ni rançon, ni compensation. Et celui qui nouera une fraternité contractuelle avec un autre que le frère contractuel qu'il a déjà se met en opposition avec ce qui a été révélé à Muhammad».

(121) X, n° 18847

§ 63 Une troisième version se trouve dans le Sunan d'Abû Dâwûd (122) qui est la suivante: « 'Ali raconte: Nous n'avons rien mis par écrit provenant du Prophète sauf » le Coran et ce que contient cette sahîfah. Il continue: le Prophète a déclaré: «Médine est un sanctuaire haram de-puis la colline 'Aïr jusqu'à la colline de Thawr (123). Quiconque commettra un meurtre ou donnera asile au meurtrier, la malédiction d'Allah    , des anges et des hommes sera sur lui ! De lui ne sera accepté ni compensation ni paiement en espèces (au jour de la Résurrection). Quiconque rompra un contrat conclu avec un Musulman, la malédiction d'Allah  , des anges et des hommes sera sur lui. Tout frère contractuel qui sans permission de son frère contractuel d'origine conclucra une fraternité contractuelle avec une autre personne, la malédiction d'Allah    , des anges et des homme
sera sur lui. On n'acceptera de lui ni paiement en espèces ni compensation. - Ibn al-Muthannâ raconte à ce propos,'Ali avait noté par écrit que le Prophète a dit: Ici (au Haram de Médine), on ne coupera pas l'herbe, on ne fera pas lever le gibier, on ne ramènera pas d'objet que d'autres auront laissé tomber sauf pour informer le public au cours de la recherche du propriétaire. De même, il n'est pas permis à personne de prendre les armes ici (dans le haram de Médine)en vue d'un combat, il n'est pas non plus permis de taillerles arbres sauf de la quantité dont un homme peut nourrir son chameau.»

(122) Sunan, 11:99 (K.Manâsik, B. Tahrim al-Madînah) cf. aussi Khatib al-Baghdâdî; Taqyîd al-'llm, p. 88-89.

(123) Le mont 'Aïr constitue la limite sud de Médine et Thawr la limite nord.
Les deux sont connus jusqu'à aujourd'hui Thawr se situe à l'ouest du Mont Uhud
(à ne pas confondre avec le mont Thawr de la Mecque où le Saint Prophète se
cacha pendant trois nuits lors de son émigration vers Médine).

§ 64 Tous ces passages sont, soit des extraits mot pour mot, soit des paraphrases de la Constitution de Médine, ses règlements et d'autres documents d'Etat comme nous venons de l'expliquer.

§ 65 II y a aussi des rapports concernant les propres compilations de 'Ali. Ainsi Ibn Sa'ad (124) rapporte: «Un jour 'Ali dit dans un sermon: «Qui voudrait acheter pour un dirham (monnaie d'argent) de science?» Al Hârith al-A'war acheta pour un dirham de papier et l'apporta à 'Ali qui écrivait beaucoup de science ('ilman kathiran) pour lui». Une autre fois, quelqu'un posa une question à Hujr ibn 'Adi. Il dit: allez me chercher la Sahifah à la fenêtre. Puis il la lut: «Par le nom d'Allah    , le Très Miséricordieux, le Tout Miséricordieux. C'est ce que j'ai entendu de 'Ali ibn Abi Tâlib qui a dit . . . .» (125).

 

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