L'entraide dans l'accomplissement des bonnes œuvres

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Catégorie : Fatawas Sheihk Bin Baz
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L'entraide dans l'accomplissement des bonnes œuvres.

Q : Comment s’entraider dans l’accomplissement des bonnes œuvres et dans la piété à la maison si le père et le grand frère ne prient pas à la mosquée ?

R : Ce cas illustre un des domaines les plus importants où il faut se conseiller mutuellement et s’entraider. Si le père ou le frère ou tout autre membre à la maison commet certains péchés, le conseil mutuel, l’entraide et le fait de se recommander la vérité est un devoir dans la mesure du possible, en utilisant la meilleure méthode et en choisissant le moment approprié pour que l’acte blâmable disparaisse, tel qu’Allah dit :

s064 v016

« Craignez Allah donc autant que vous pouvez. »[1]

Le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, affirme également :

« Lorsque je vous ordonne une chose, faites-en ce que vous pouvez. »[2]

Ainsi, le père a son importance, la mère et le frère - qu’il soit petit ou grand - ont également leur importance, chacun doit être traité avec tact, délicatesse et douceur autant que faire se peut, afin d’obtenir les résultats escomptés et d’éviter l’acte blâmable. Il est du devoir de celui qui veux conseiller et appeler vers Allah de choisir soigneusement le moment et la manière qui conviennent, surtout avec les parents car ils ne sont pas comme le reste des proches : en effet, leur importance est très grande. Etre à leur service est le devoir de chacun dans la mesure du possible, car Allah dit :

s031 v014-015

« Nous avons commandé à l’homme [la bienfaisance envers] ses père et mère ; sa mère l’a porté [subissant pour lui] peine sur peine : son sevrage a lieu à deux ans. ‘Soit reconnaissant envers Moi ainsi qu’envers tes parents. Vers Moi est la destination. Et si tous deux te forcent à M’associer ce dont tu n’a aucune connaissance alors ne leur obéis pas ; mais tient leur compagnie ici-bas de façon convenable’. »[3]

C’est le cas s’ils sont tous deux mécréants, alors que dire des parents musulmans ? Lorsqu’ils sont mécréants, l’enfant doit les côtoyer de façon convenable et être bienveillant à leur égard dans l’espoir qu’Allah les guide grâce à cela ; les parents musulmans le méritent donc encore plus. Si le père se montre paresseux lorsqu’il s’agit de prier à la mosquée ou qu’il commet d’autres péchés tels que fumer, se raser la barbe, laisser traîner ses vêtements ou tout autre péché, il est du devoir de son fils de le conseiller de la meilleure des façons et de chercher l’aide de ceux qui, dans le foyer, ont le plus de mérite à ses yeux. Il en est de même avec la mère, le grand frère et les autres membres de la famille à la maison, jusqu’à ce que le but soit atteint.


[1] La Grande Perte, v. 16.

[2] Muslim, chapitre du pèlerinage, n°1337.

[3] Luqmân, v. 14 et 15.